Direction Artistique - Curatrice - Architecte
Pourquoi la petite architecture ?
Du premier abri primitif fait de branchages à la perfection d’un pavillon à thé japonais, de la cabane bricolée du jardinier du dimanche à la haute technicité de la capsule spatiale, de la simplicité de l’igloo à la tente de camping, la petite échelle est de tous lieux et de tout temps. En architecture, elle se décline de multiples projets et objets rivalisant d’inventivité et de poésie.
Dès 1999, lors de sa préfiguration, ma mission à la Cité de l’architecture & du patrimoine fut de mettre en place le programme « la petite architecture » que j’avais imaginé. Par la suite, et jusqu’aujourd’hui, cette thématique a fédéré mes actions d’expositions, de nombreux ateliers recherche-action le plus souvent mené in situ et à l’échelle un, une série d’ateliers pour enfants et de concours d’architecture.
Le petit n’est pas qu’un refuge pour l’imaginaire architectural affecté par la complexité de la grande échelle. Il peut incarner une alternative radicale face à la standardisation du quotidien, à l’arbitraire de la mise aux normes. Par les contraintes qu’il doit satisfaire ou qu’il se fixe, il requiert souvent un autre modèle économique, faisant appel, par exemple, à l’auto-construction, à la récupération de matériaux, aux transferts de technologies.
La petite architecture développe une créativité qui ne se nourrit pas que de la culture établie, mais cherche, au contraire, à être en contact avec la diversité des modes de vie, des situations sociales, géographiques, des contextes humains. L’enjeu de la petite architecture est précisément d’aborder ce moment particulier qu’est « l’acte de construire ». Au-delà de la satisfaction évidente de pouvoir mener à terme un projet personnel, les ateliers sont aussi des moment de bonheur partagé, celui de construire et de se construire ensemble.
Pour être véritablement comprise, l’architecture doit être expérimentée et habitée. L’échelle réelle est certainement la meilleure manière de saisir les intentions de l’architecte et de vivre une exposition, et c’est ce principe qui guide mes expositions.
Enfin, et depuis l’origine, il me semble essentiel s’intéresser au modeste plus qu’au monumental. Souvent, j’aime reprendre le slogan du concours mini mousse : une petite architecture qui fait le maximum !
Fiona Meadows
Vidéo :
[Habitatitude] Conférence : Habiter le mouvement avec des hyperlieux mobiles
Video (à partir de la 22 ème mm, 14 février 2019 au Maif social club dans le cadre de la table ronde Habiter le mouvement avec des hyperlieux mobiles
Une table ronde animée par Mireille Apel-Muller, directrice de l’Institut pour la ville en mouvement-VEDECOM, avec : Michel Lussault, géographe, Professeur à l’École normale supérieure de Lyon, auteur de Hyper-lieux. Les nouvelles géographies de la mondialisation (Le Seuil, 2017) Fiona Meadows, architecte, responsable de programmes à la Cité de l'architecture et du patrimoine, et commissaire de l’exposition Dans les Branches, Une cabane habitée Carles Llop, architecte et urbaniste, professeur à l’école polytechnique de Barcelone Yann Leriche, Directeur Général de Transdev pour l’Amérique du Nord.
Du premier abri primitif fait de branchages à la perfection d’un pavillon à thé japonais, de la cabane bricolée du jardinier du dimanche à la haute technicité de la capsule spatiale, de la simplicité de l’igloo à la tente de camping, la petite échelle est de tous lieux et de tout temps. En architecture, elle se décline de multiples projets et objets rivalisant d’inventivité et de poésie.
Dès 1999, lors de sa préfiguration, ma mission à la Cité de l’architecture & du patrimoine fut de mettre en place le programme « la petite architecture » que j’avais imaginé. Par la suite, et jusqu’aujourd’hui, cette thématique a fédéré mes actions d’expositions, de nombreux ateliers recherche-action le plus souvent mené in situ et à l’échelle un, une série d’ateliers pour enfants et de concours d’architecture.
Le petit n’est pas qu’un refuge pour l’imaginaire architectural affecté par la complexité de la grande échelle. Il peut incarner une alternative radicale face à la standardisation du quotidien, à l’arbitraire de la mise aux normes. Par les contraintes qu’il doit satisfaire ou qu’il se fixe, il requiert souvent un autre modèle économique, faisant appel, par exemple, à l’auto-construction, à la récupération de matériaux, aux transferts de technologies.
La petite architecture développe une créativité qui ne se nourrit pas que de la culture établie, mais cherche, au contraire, à être en contact avec la diversité des modes de vie, des situations sociales, géographiques, des contextes humains. L’enjeu de la petite architecture est précisément d’aborder ce moment particulier qu’est « l’acte de construire ». Au-delà de la satisfaction évidente de pouvoir mener à terme un projet personnel, les ateliers sont aussi des moment de bonheur partagé, celui de construire et de se construire ensemble.
Pour être véritablement comprise, l’architecture doit être expérimentée et habitée. L’échelle réelle est certainement la meilleure manière de saisir les intentions de l’architecte et de vivre une exposition, et c’est ce principe qui guide mes expositions.
Enfin, et depuis l’origine, il me semble essentiel s’intéresser au modeste plus qu’au monumental. Souvent, j’aime reprendre le slogan du concours mini mousse : une petite architecture qui fait le maximum !
Fiona Meadows
Vidéo :
[Habitatitude] Conférence : Habiter le mouvement avec des hyperlieux mobiles
Video (à partir de la 22 ème mm, 14 février 2019 au Maif social club dans le cadre de la table ronde Habiter le mouvement avec des hyperlieux mobiles
Une table ronde animée par Mireille Apel-Muller, directrice de l’Institut pour la ville en mouvement-VEDECOM, avec : Michel Lussault, géographe, Professeur à l’École normale supérieure de Lyon, auteur de Hyper-lieux. Les nouvelles géographies de la mondialisation (Le Seuil, 2017) Fiona Meadows, architecte, responsable de programmes à la Cité de l'architecture et du patrimoine, et commissaire de l’exposition Dans les Branches, Une cabane habitée Carles Llop, architecte et urbaniste, professeur à l’école polytechnique de Barcelone Yann Leriche, Directeur Général de Transdev pour l’Amérique du Nord.